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C.V de François Bayrou


François BayrouN 2, né le 25 mai 1951 à Bordères (Basses-Pyrénées), est un homme politique français. Il est notamment député des Pyrénées-Atlantiques entre 1986 et 2012, président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques de 1992 à 2001, député européen de 1999 à 2002 et maire de Pau depuis 2014. Il est ministre de l'Éducation nationale sous trois gouvernements de droite entre 1993 et 1997. Parallèlement, il est président des partis Centre des démocrates sociaux (CDS), Force démocrate, l'Union pour la démocratie française (UDF) et du Mouvement démocrate (MoDem). Candidat à l'élection présidentielle de 2002, il obtient 6,84 % des voix et se classe quatrième du premier tour. En 2007, il finit en troisième position avec 18,57 % des suffrages, et fonde peu après le MoDem, qui se veut au centre de l'échiquier politique. Lors de l'élection présidentielle de 2012, il recueille 9,13 % des suffrages, terminant en cinquième position.

François-Bayrou


Par Antonin Borgeaud — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47865654

Biographie Origines, études et famille François René Jean Lucien Bayrou est le fils de Calixte Bayrou (1909-1974), propriétaire agriculteur, maire de Bordères, et d'Emma Sarthou (1918-2009), originaire de Serres-Morlaàs. Ses ascendants sont Béarnais, sauf sa grand-mère maternelle, Amélie Dorgan qui était d'origine irlandaise et par qui il est parent du poète irlandais Theo Dorgan (en). François Bayrou qui parle couramment le béarnais milite pour la sauvegarde des langues régionales .

Vers l'âge de six ou sept ans, il souffre de bégaiement. Il lui faudra plusieurs années pour maîtriser ce problème4. Après des études à l'école primaire laïque de Bordères, il est en 1968 bachelier en Lettres classiques (français, latin, grec) au lycée public de Nay-Bourdettes5. Il poursuit des études dans une classe préparatoire littéraire (hypokhâgne et khâgne) et à l'Université Bordeaux III. Il obtient l'agrégation de lettres classiques en 1974 à 23 ans, quelques jours avant le décès accidentel de son père qui meurt après une chute d'une charrette de foin. Pendant 10 ans, il aide sa mère à gérer l'exploitation, tout en enseignant1.

Il est auteur d'une biographie d'Henri IV, Le Roi libre, vendue à 300 000 exemplaires. Grâce à ses droits d'auteur, il s'est lancé, avec succès, dans l'élevage de chevaux pur-sang de course. Marié en 1971 avec Élisabeth Perlant dite « Babette », il est le père de six enfants6 : Hélène, Marie, Dominique, Calixte (travaillant actuellement à l'université de Liège en Belgique7), Agnès, André, et vingt-et-un petits-enfants8, comme il le révèle le 6 novembre 2016 dans l'émission de Karine Le Marchand Une ambition intime.

 

Carrière politique
Jeune, François Bayrou est proche des mouvements non violents, notamment de la communauté de Lanza del Vasto9 et s'inspire de Gandhi10. À 30 ans, en 1982, il est élu conseiller général des Pyrénées-Atlantiques dans le canton de Pau-Sud. Quatre ans plus tard, il devient député des Pyrénées-Atlantiques sous les couleurs de l'Union pour la démocratie française (UDF), se faisant élire à la proportionnelle sur une liste d'union avec les néo-gaullistes du RPR, aux côtés de Jean Gougy et de Michèle Alliot-Marie. Après le retour à un scrutin uninominal en 1988, il est à partir de cette date et jusqu'en 2012 sans cesse élu dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques.
Enseignant dans l'école publique, laïque convaincu, c'est aussi un catholique pratiquant, d'inspiration politique démocrate-chrétienne et membre au sein de l'UDF du Centre des démocrates sociaux (CDS) — son père avait été maire de son village de Bordères sous l'étiquette du Mouvement républicain populaire (MRP). En 1989, il perd l'élection municipale de Pau face à André Labarrère en obtenant 48 % des voix au second tour. À la suite de ce scrutin et en prévision des élections européennes, il fait partie d'un groupe de douze trentenaires ou quadragénaires, figures montantes du centre-droit (Philippe Séguin, Michel Noir, Alain Carignon, Étienne Pinte, Michel Barnier, François Fillon, Charles Millon, Dominique Baudis, François d'Aubert, Philippe de Villiers, Bernard Bosson) demandant un renouvellement de l'appareil politique au RPR et à l'UDF, critiquant fortement les figures historiques de ces deux mouvements qu'ils considèrent comme vieillissantes (Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Barre) et appelant à la formation d'un nouveau grand parti unique de droite. Surnommés les « Rénovateurs », ils occupent alors le devant de la scène médiatique durant le printemps de l'année 1989. Avec Bernard Bosson et Dominique Baudis, ainsi que la direction du CDS, François Bayrou décide également de soutenir la liste dissidente « Le Centre pour l'Europe » emmenée par Simone Veil contre celle d'union RPR-UDF tirée par Valéry Giscard d'Estaing aux européennes de 1989. Cependant, de profondes divergences idéologiques (notamment sur le projet européen) ainsi que leur intégration progressive dans les équipes dirigeantes de leurs partis respectifs met rapidement un terme à l'expérience des « Rénovateurs ». François Bayrou ne rejoint pas les « néo-rénovateurs » en 1990 et est lui-même choisi par Valéry Giscard d'Estaing pour être secrétaire général de l'UDF en 1991.

Ministre de l'Éducation nationale (1993-1997) En 1993, il est nommé ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement de cohabitation d'Édouard Balladur. Il propose une réforme de la loi Falloux, qui aurait déplafonné la possibilité, pour les collectivités locales, de subventionner les investissements des établissements d’enseignement privé. Le 24 janvier 1994, près d'un million de manifestants s'en prennent à ce projet, pour défendre l'école laïque. La méthode de François Bayrou est alors critiquée à droite comme à gauche. Finalement, le Conseil Constitutionnel rejette le projet de François Bayrou. Bien qu'il ait soutenu Édouard Balladur lors de l'élection présidentielle française de 1995, qu'il ait fait partie de son comité politique aux côtés de Nicolas Sarkozy et François Léotard, et qu'il se soit opposé au projet de référendum sur l'éducation proposé par le candidat Jacques Chirac, il obtient dans le premier gouvernement d'Alain Juppé un portefeuille élargi à l'enseignement supérieur, à la recherche et à la formation professionnelle. Il perd la responsabilité de la Formation professionnelle dans le deuxième gouvernement Juppé, mais reste à l'Éducation nationale jusqu'à la dissolution de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac en 1997 ; l'élection qui la suit est remportée par la gauche plurielle. Durant son ministère, François Bayrou dirige une réflexion approfondie sur la condition des professeurs et des élèves qui inspire les documentaires de la réalisatrice Marie-Françoise Desmeuzes12. Il conduit une réforme du collège, réforme les études supérieures (semestrialisation des études, semestre d'orientation en première année, création d’universités de professionnalisation technologique), met en place le baccalauréat actuel (filières S, ES, L, STT, STL et STI), introduit les langues vivantes à l’école primaire. L'opinion retient, de la présence de François Bayrou à ce ministère, après sa réforme avortée en faveur de l'enseignement privé où il avait été accusé de vouloir « réformer à la hussarde », sa méthode de réforme prudente et concertée avec les organisations syndicales (ce que critiqueront, puis approuveront Claude Allègre et Jack Lang). Roger Fauroux, qu'il avait chargé de présider une commission sur la réforme de l'école était néanmoins critique, déclarant que François Bayrou gouvernait « avec le sondoscope en bandoulière ».

Francois Bayrou-IMG 4470.JPG
Par Rama, CC BY-SA 2.0 fr, Lien


Candidature à l'élection présidentielle de 2002

Sous le second mandat présidentiel de Jacques Chirac (2002-2007)

Candidature à l'élection présidentielle de 2007

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012)

Sous la présidence de François Hollande (2012-2017)

Sous la présidence de François Hollande (2012-2017)?



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