
LES BELLES VOITURES DES ANNEES 1950 |
| 1802 1839 |

1887
JEANTAUD : Moteur Immisch (GB), arrive à Courbevoie (Accus vidés).
1888
Omnibus à traction électrique de Walter C. BERSEY
Fred KIMBALL
1889
Véhicule expérimental de Thomas EDISON
Il sert de test pour ses batterie nickel/fer. Les batteries nickel/fer Edison seront utilisées par Bailey Electrics, entre autres. Edison achètera une Studebaker Electric.
1890
1ère course automobile américaine à Springfield : vainqueur A.L. Ricker sur véhicule électrique. MORRISON (1890-1896)
1892
Quadricycles PEUGEOT électriques
1893
La locomotive électrique

La locomotive électrique de M. J-J. Heilmann.
Le premier véhicule électrique, un train miniature.est construit par Thomas Davenport en 1834. En 1835, Sibrandus Stratingh met au point une voiture électrique expérimentale à échelle réduite .D'autres prototypes de voitures électriques ont probablement été construits avant..mais il faudra attendre l'amélioration du fonctionnement des batteries par Gaston Planté en 1865 puis Camille Faure en 1881 pour que les voitures électriques prennent réellement leur essor.

En novembre 1881, Gustave Trouvé présente une automobile électrique à l'Exposition internationale d'Électricité de Paris.À la fin du XIXe siècle, trois modes de propulsion se partagent le marché naissant de la voiture automobile : le moteur à combustion interne ou « moteur à essence », le moteur électrique et le moteur à vapeur. La voiture électrique connaît un succès certain dans la dernière décennie du XIXe siècle, tant en Europe – et notamment en France – qu'aux États-Unis.Il s'agit principalement de flottes de taxis pour le service urbain, en lieu et place des fiacres et autres voitures de louages à cheval. Ces voitures étaient munies de batteries au plomb pesant plusieurs centaines de kilogrammes qui étaient rechargées la nuit dans des stations spécialisées. Pour la course Paris-Bordeaux-Paris de 1895, une voiture électrique est sur la ligne de départ, conduite par Charles Jeantaud, carrossier. Pour cette course, il crée un break à six places aux roues en bois. Cette voiture de 7 chevaux embarque 38 accumulateurs Fulmen de 15 kg chacun. L’autonomie est d’une cinquantaine de kilomètres, à la moyenne de 24 à 30 km/h, ce qui l'oblige à disposer des batteries neuves tout au long du parcours. On compte également quelques véhicules marquants : c'est ainsi une voiture électrique, la Jamais Contente de l'ingénieur belge Camille Jenatzy, qui dépasse pour la première fois les 100 km/h en atteignant 105,88 km/h le 1er mai 1899.

La Columbia électrique qui appartint à la reine Alexandra, épouse d'Edouard VII.
En 1900, sur 4 192 véhicules fabriquées aux États-Unis, 1 575 étaient électriques, 936 à essence, et 1 681 à vapeurL'automobile à essence a cependant fini par supplanter la voiture électrique. On retrouve aujourd'hui, dans l'explication de cet échec, les analyses divergentes des déterministes et des constructivistesLes uns affirment que la technologie de la voiture à essence doit son succès à sa supériorité économique et technique : la voiture à essence offre plus d'autonomie, est moins difficile à entretenir], etc. Les autres, moins nombreux, critiquent cette explication et affirment que le destin de ces technologies repose essentiellement sur des facteurs contingents. C'est dans un article de 1955 que John B. Rae propose une explication déterministe à l'échec de l'automobile électrique. Celle-ci ne serait victime que de ses défauts intrinsèques en comparaison des avantages de la technologie des voitures à essence, et il était inéluctable que ces dernières s'imposent. Rae explique que le développement de l'automobile électrique au début du siècle fut « une excroissance parasite de l'industrie automobile, et que sa disparition ne fut regrettée que par ceux qui avaient eu la malencontreuse idée d'y investir leur argent. »Depuis 1955, la plupart des historiens ont accepté l'explication de Rae à l'exception de Rudi Volti qui fut le premier à remettre en question la thèse du déterminismePlusieurs sortes de raisons techniques et économiques étaient et sont encore avancées pour expliquer la supériorité intrinsèque de la voiture à essence.Cependant, au début des années 2000, un ouvrage de David A. Kirsch défend une perspective plus nuancée. Kirsch soutient en effet, en s'appuyant sur des travaux de sociologie et d'économie de l'innovation (notamment ceux de Paul A. David), que cette technologie aurait pu se développer dans des segments particuliers du marché automobile, notamment pour les flottes urbaines, si des facteurs contingents et sociaux ne s'y étaient pas opposés. D'autres auteursexpliquent que la voiture électrique a échoué à cause de problèmes culturels plutôt que techniques.



LA VOITURE DU RETRO-FUTUR
Voici une innovation technique de la voiture du futur, mais dans les années 1950 !
Un musée allemand reproduit la première voiture électrique de l’histoire!
